Autour de Léonard de Vinci

Thématique

Le génie universel de la Renaissance

Un artiste mythique

Né dans le petit village de Vinci en Toscane en 1452, Léonard de Vinci se forme auprès du peintre, sculpteur et ingénieur florentin Andrea del Verrocchio. Il travaillera ensuite pour les plus grandes familles de la Renaissance italienne : les Sforza de Milan, les Médicis de Florence, les Este de Mantoue et même les rois de France.

Souvent présenté comme le « génie universel », celui qui réunit et maîtrise toutes les connaissances de son époque, portant ainsi à un égal degré d’achèvement la peinture, l’architecture, la musique, la poésie, l’art de la guerre, l’anatomie et les sciences de la nature. Pourtant, il semble que dans l’observation de la nature, la peinture tienne une place à part dans l’œuvre du maître.  

 

24h avec... Léonard de Vinci

Peintre, sculpteur, architecte, ingénieur, mathématicien, anatomiste, géologue, inventeur, organisateur de fêtes et de banquets, amateur de devinettes…

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Replacer la peinture au centre de l’œuvre de Léonard de Vinci

L’exposition-événement de 2019-2020 célébrant les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci a justement eu pour but de replacer la peinture au centre de son œuvre et de sa pensée. Le musée du Louvre conserve la plus grande collection au monde de tableaux de Léonard de Vinci. Pendant plus de dix ans, l’examen minutieux des œuvres de Léonard et la restauration de trois d’entre elles - La Sainte Anne, La Belle Ferronnière et le Saint Jean Baptiste - ont permis de passer au crible l’ensemble de ses cinq peintures et vingt-deux dessins conservés au Louvre.

Cette rétrospective inédite de la carrière de peintre de Léonard a permis de montrer combien il a mis la peinture au-dessus de tout et comment son enquête sur le monde, qu’il appelait « la science de la peinture », fut l’instrument de son art, dont l’ambition n’était rien moins que d’apporter la vie à ses tableaux. La peinture devenant donc science suprême, la seule qui parvienne à retranscrire la vie dans son ensemble.

Autour de l'exposition Léonard de Vinci (2019-2020)

Retour sur les différents domaines dans lesquels la créativité et l’originalité de la pensée de Léonard s’exprima

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Le sourire de la Joconde

Selon les témoignages anciens, ce fut Francesco del Giocondo, le mari de Lisa Gherardini, qui commanda le portrait à l’artiste. Léonard de Vinci accordait une importance particulière à la Joconde qu’il avait commencée à Florence vers 1503 et dont il poursuivit lentement l’exécution picturale jusqu’en France, où il fut appelé par le roi François Ier et où il mourut en 1519.

Il s’agit du portrait de Lisa Gherardini, épouse du marchand florentin Francesco del Giocondo, d’où lui vient son surnom la Joconde ou Gioconda qui signifie « joyeuse » en italien. Pour révéler la grâce et la beauté de son visage, l’artiste a superposé de fins glacis - fines couches d’huile à peine chargée de pigments - qui estompent les contours et adoucissent l’expression. C’est cette technique qu’on appelle le sfumato. Mais c’est avant tout son sourire qui lui confère sa célébrité : dans une véritable interaction avec le spectateur, elle se tourne vers lui, le regarde et esquisse un sourire. Léonard de Vinci parvient à lui insuffler la vie. Le tableau devient l’emblème de tout son œuvre.