Un museo con cabida para todas las artesEl pabellón de Sesiones - Cerrado hasta la primavera de 2025.

Con la inauguración del pabellón de Sesiones en el año 2000, el Museo del Louvre se abrió a las artes de todos los continentes, para así emprender un viaje artístico por las culturas de África, Asia, Oceanía y las América.
120 obras maestras procedentes de todo el mundo
En las salas del pabellón de Sesiones se mezclan esculturas africanas, un jarrón maya, un poste de casa ceremonial de las islas Salomón, una cabeza de estatua de la isla de Pascua, máscaras del Ártico y muchas otras piezas... Aquí, la arquitectura interior de Jean-Michel Wilmotte se muestra sobria y depurada para resaltar la diversidad de formas y materiales.

“Las obras maestras nacen libres e iguales”
La instalación en el Louvre de las artes de África, Asia, Oceanía y América fue la culminación de un largo proceso. Su primer acto de presencia dentro del Louvre se remonta a 1827, cuando el rey Carlos X creó el Museo de la Marina y la Etnografía. Las obras expuestas fascinaron al público y fueron todo un éxito. Sin embargo, aunque las civilizaciones no occidentales suscitaban interés, por entonces eran pocos quienes reconocían el valor artístico de esas colecciones, por lo que en 1905 las obras se diseminaron por varios museos.
Poco a poco, y gracias a artistas como Pablo Picasso, estas piezas fueron adquiriendo la categoría de obras de arte. En 1909, el poeta Guillaume Apollinaire expresó su deseo de que el museo volviera a acoger esas obras maestras, “cuya apariencia no es menos conmovedora que la de los hermosos especímenes de la estatuaria occidental”.
A lo largo del siglo 20, la idea fue progresando. Finalmente, ya en 1990, Jacques Kerchache, gran especialista en culturas extraoccidentales, publicó un manifiesto firmado por 300 artistas, filósofos, antropólogos e historiadores del arte, Las obras maestras nacen libres e iguales. En él reclamaba la creación en el Louvre de un departamento dedicado a las artes de África, Oceanía, América e Insulindia, que agrupaba con la denominación de «artes primigenias».

El pabellón de Sesiones
En 1996, el presidente de la República, Jacques Chirac, anunció la creación de un museo que reuniría las dos colecciones francesas de artes primigenias: la del Museo Nacional de Artes de África y Oceanía y la del Museo del Hombre. Así nació el Museo del Quai Branly, que debía ofrecer el sitio que les correspondía a culturas y civilizaciones despreciadas por Occidente desde hacía demasiado tiempo. Asimismo, Jacques Chirac decidió trasladar una selección de obras maestras de esas colecciones al Louvre.
Para exponer esas 120 piezas destacadas se eligió el pabellón de Sesiones, construido durante el Segundo Imperio por Hector Lefuel para acoger las sesiones parlamentarias. Hoy, las artes de todos los continentes están representadas en este museo universal.
Obras destacadas

Escultura antropomorfa Trrou Körrou, conocida como el Hombre azul
1 sur 10
¿Sabías que...?
Gu, dios del hierro y de la guerra
¡Es la única estatua africana de hierro a escala humana conocida! Para representar a Gu, dios vudú del hierro, de la forja y de la guerra, su autor recurrió a todos los estados del hierro: forjado, laminado, martillado, clavado y remachado. El dios lleva un sombrero plano que evoca los altares conmemorativos asen, con una barra metálica coronada con una bandeja circular que materializaba la presencia de los difuntos. Cuando los guerreros partían hacia la batalla, encomendaban al dios sus promesas de actuación y los retos que se comprometían a afrontar. A cambio, Gu debía protegerlos de sus enemigos.

Maternité
Attribuée au « Maître de Tintam »
Mali, région de Tintam
14e siècle
Bois, pigments
Musée du quai Branly - Jacques Chirac, 70.1999.9.3
Acquise sur place par Maurice Nicaud en 1954
Ancienne collection Hubert Goldet
Dation, 1999.
Le thème de la maternité renvoie à la fécondité et la descendance. Dotée d’un labret au niveau de la lèvre inférieure, la figure féminine esquisse un mouvement de la jambe pour stabiliser la position du bébé. Un crocodile sculpté sur le montant du siège évoque un clan, un lignage.
La couleur rouge, obtenue à partir d’ocre, est particulière à un groupe de sculptures anciennes de la région de Tintam.
Vierge et l’Enfant
Espagne, Aragon
Vers 1300
Bois polychromé (polychromie d’époque moderne)
Musée du Louvre, département des Sculptures, RF 2015-2
Entré dans les collections par achat en 2015. Morata de Jalón (comarque de Valdejalón, province de Saragosse, Aragon ?) ; collection Ernest Rupin (1845-1909) depuis 1896 ; vente, Paris, R.-G. Boisgirard, 1er avril 1960 ; vente, Paris, R. Le Fur et associés, 26 novembre 2014 ; galeries Gabrielle Laroche et Bresset.
Dans les statues de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus, l’accent est mis souvent sur le rapport affectif entre la mère et son jeune enfant, comme dans une famille quelconque. Pourtant, des éléments symboliques rendent cette image plus complexe. La Vierge tient une rose, dont l’Enfant touche un pétale. La fleur et le geste sont une allusion à la future Passion du Christ quand il sera adulte et annoncent les souffrances de l’Enfant et de sa Mère.
Los moáis, las estatuas de la isla de Pascua
Esta cabeza de estatua gigante de la isla de Pascua (moái) representa probablemente a un dios o un ancestro divinizado. Los moáis estaban situados en lugares sagrados elevados (ahus) para protegerlos. Esta cabeza representa dos quintas partes de la escultura, que debía de alcanzar los cinco metros de altura. La parte superior del cráneo es plana: como otros moáis, la estatua debía de llevar un gran tocado plano circular de roca volcánica roja.

Aelius César
Italie, Cumes ?
136 – 138 après Jésus-Christ
Marbre
Musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Ma 1167
Achat, 1861. Ancienne collection du Marquis Campana.
Cette statue provient de la collection du marquis Giampietro Campana (1808-1880), banquier et grand amateur d’antiques dans l’Italie du 19e siècle. Sa fortune lui permet de rassembler des œuvres issues de fouilles ou d’achats sur le marché de l’art. Condamné pour malversations financières, sa collection est confisquée. En partie acquise par l’empereur Napoléon III (1852-1870), elle entre au Louvre en 1862.
Adopté en 136 après Jésus-Christ par l’empereur Hadrien en vue de lui succéder, le sénateur Lucius Aelius César meurt subitement en 138. Cette statue-portrait le représente demi-nu, dans une pose et selon un modèle anatomique empruntés à la statuaire grecque. L’épaule gauche et le bas du corps sont drapés dans un long paludamentum (manteau militaire). Ce mode de représentation, qui révèle l’anatomie idéale, exprime le pouvoir. La statue a dû être sculptée lors du rapprochement d’Aelius César avec l’empereur, ou peu après son décès.
Sculpture de grade turu kuru
Sculpteur(s) ni-vanuatu
Vanuatu, île de Malo, village d’Asakavasa
19e siècle
Bois pigments
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 71.1938.42.8
Don Gabriel Gomichon des Granges, 1935
Cette sculpture fut réalisée pour célébrer l’accès du chef Kana Supé à un grade élevé. La famille du chef la vendit plus tard au planteur Jean Jacquier qui la céda à l’avocat Gabriel Gomichon des Granges. Il en fait don aux collections nationales lors du passage du bateau la Korrigane à Port Vila (Vanuatu)en 1935.
Cette sculpture représente un homme de rang élevé à Malo, comme l’indiquent les attributs de pouvoir, les coquillages sculptés qu’il arbore au poignet gauche et l’ornement de coiffure. Les reliefs en partie haute et les gravures sur l’abdomen évoquent des mâchoires de porcs, sacrifiés pour l’obtention du grade que la statue commémore. Erigée devant un édifice cérémoniel, elle incitait au respect.
Vase canope au nom du directeur de cave à vin Ouadj-renpout / Tête de sculpture moai
De l’Égypte ancienne au Mexique préhispanique, masques funéraires, reliquaires et stèles accompagnent le défunt dans l’au-delà ou perpétuent son souvenir parmi les vivants. Face à la mort, ces objets et les rituels qui leurs sont associés traduisent une quête commune : donner un sens à la fin de l’existence terrestre.

Vase canope au nom du directeur de cave à vin Ouadj-renpout
Égypte
Nouvel Empire (vers 1550-1069 avant Jésus-Christ)
Calcite (albâtre égyptien)
Musée du Louvre, département des Antiquités Égyptiennes, N 2973
Inscrit sur l'inventaire en 1857, peut-être dans les collections en 1827 (Drovetti n° 207 ?).
Les vases dits « canopes » conservent les viscères momifiés. Ils personnifient les « Quatre Fils d’Horus » : Amset (homme/foie), Doua-moutef (chien/estomac), Hâpi (babouin/poumons), Kébeh-sénouf (faucon/intestins). Les viscères étaient en effet prélevés et momifiés à part, remplacés dans le corps par des sacs de natron, sorte de soude qui favorise la dessiccation des chairs.
Tête de sculpture moai
Sculpteurs rapa nui
Nord de Rapa Nui, Anakena, (île de Pâques, Chili)
11e – 15e siècle
Roche volcanique
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, 71.1935.61.1
Mission Métraux-Lavachery, 1934.
L’acquisition d’une tête de moai destinée à rejoindre le musée d’Ethnographie du Trocadéro fait partie des objectifs de la mission scientifique « Métraux-Lavachery » (1934-1935), co-financée par la France et la Belgique. Son « enlèvement », selon les mots de l’ethnologue suisse Alfred Métraux (1902-1963), a lieu sur le site cérémoniel d’Anakena, au nord de l’île, en 1934 avec l’accord des autorités chiliennes.
Il existe plusieurs types de grands moai de pierre à Rapa Nui. Beaucoup se dressaient autrefois, alignés côte à côte sur des plateformes bâties sur le rivage. Le regard tourné vers l’intérieur des terres, ces statues monumentales veillaient sur le clan dont ils évoquaient la généalogie. D’autres moai demeuraient sur les pentes du Rano Raraku, le volcan dont la pierre était extraite et qui semble avoir constitué en lui-même un sanctuaire.
Vishnu / Dionysos
Le sacré relie les femmes et les hommes aux puissances surnaturelles auxquelles ils croient. Qu’il s’agisse d’un Dieu unique créateur de l'Univers dans le judaïsme, le christianisme ou l’islam, d’un panthéon de plusieurs divinités dans les religions des Égyptiens, des Grecs et des Romains de l’Antiquité, ou bien encore d’esprits ou de forces vitales, le rapport au sacré donne lieu, sur tous les continents, à la création d’images et d’objets.
On compte parmi ces images et ces objets des représentations du divin lui-même, parfois sous des traits humains, comme c’est le cas des sculptures du dieu grec Dionysos, du Christ des Rameaux ou des divinités hindoues Vishnu, Bhudevi et Lakshmi.

Vishnu
Inde. État de Tamil Nâdu, Thirubhuvanai
16e–17e siècle
Bronze
Musée national des arts asiatiques – Guimet, MG 11394, MG 11395, MG 11396
Don du ministère des Colonies (avant 1904).
Vishnu tient dans ses mains supérieures deux de ses attributs distinctifs, la conque (shankha) et le disque (chakra). Ce dernier élément, que l’architecte divin Vishvakarman façonna avec des rayons superflus enlevés au soleil, est une redoutable arme de jet, lumineuse et brûlante. Le dieu est ici figuré en compagnie de ses deux épouses, Lakshmî, déesse de la Fortune, et Bhûdevî, la déesse Terre.
Dionysos
Libye actuelle, Cyrène
Deuxième quart du 2e siècle après Jésus-Christ
Marbre
Musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Ma 1778
Achat, 1852, mission J. Vattier de Bourville.
Dionysos, fils de Zeus et de la mortelle Sémélé, est le dieu du vin et du théâtre dans le monde grec. Cette statue fragmentaire le représente jeune et imberbe, vêtu d’une nébride (peau de cervidé) particulièrement fine. Son bras droit était levé et sa main posée sur la tête, dans une attitude de délassement empruntée aux modèles statuaires d’un autre dieu majeur du panthéon grec, Apollon.
L'œuvre en scène
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