Carte blanche à Mohamed Bourouissa (5/6)Journées internationales du Film sur l'Art - 2024

Discussion avec Alice Diop et Mohamed Bourouissa, modération Donatien Grau
Les deux artistes évoquent la manière dont ses films mettent en lumière certaines injustices sociales, certaines douleurs et peines liées à l’exil

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La cinéaste Alice Diop convoque le documentaire et la fiction pour élaborer des récits toujours situés, refusant le hors-sol et l’exotisme bourgeois qui domine souvent l’histoire du cinéma. Née en 1979, Alice Diop, a été élevée à Aulnay-sous-Bois dans une famille d’origine sénégalaise. Parmi sa filmographie, on peut notamment citer Clichy pour l'exemple (2005), Les Sénégalaises et la Sénégauloise (2007), La Mort de Danton (2011), La Permanence (2016) - Prix de la compétition française au festival Cinéma du Réel en 2016 - et Vers la tendresse (2016) - César 2017 du Meilleur court métrage.  Son dernier documentaire, Nous, est primé à la Berlinale et sort en salle en 2022. La même année, Saint Omer, sa première fiction, reçoit le Lion d'argent ainsi que le Lion du futur à la Mostra de Venise. 
Affirmant qu’il y a toujours une part d’autoportrait dans sa pratique, ses films mettent en lumière certaines injustices sociales, certaines douleurs et peines liées à l’exil, la complexité du jugement d’un infanticide, le processus intime et politique de transition de genre, la beauté de la banalité des quotidiens invisibilisées.