Des Antiquités plurielles : le Louvre et l’archéologie impériale (Algérie, Mexique, Cambodge)La Chaire du Louvre 2022

14 Décembre 2022

Des Antiquités plurielles : le Louvre et l’archéologie impériale (Algérie, Mexique, Cambodge)

La Chaire du Louvre 2022

Conférences

14 Décembre 2022

par Pierre Singaravélou, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et au King’s College de Londres.
Dans le cadre de la Chaire du Louvre 2022 : Fantômes du Louvre. Les musées disparus du XIXe siècle

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Au milieu du XIXe siècle, l’expansion impériale et coloniale française au Proche-Orient, au Maghreb, au Mexique ou en Asie du Sud-Est donne lieu à la formation de collections d’antiquités de genres nouveaux. Alors que l’archéologie se professionnalise, et accompagne l’activité militaire et diplomatique de la France, des objets provenant d’Algérie et du Mexique sont présentés au Louvre dans des galeries dédiées, tout à côté des antiquités égyptiennes et assyriennes. En 1874, en revanche, les conservateurs refusent d’accueillir la collection d’art khmer rapportée du Cambodge par Louis Delaporte, pourtant missionné par le Louvre. Où donc situer la frontière entre « antiquités » et « curiosités » dans le contexte impérial ?

Le replay

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