Barry Lyndon, de Stanley KubrickSoirée d'ouverture du festival

17 Octobre 2025

Barry Lyndon, de Stanley Kubrick

Soirée d'ouverture du festival

Films

17 Octobre 2025

En présence de Marisa Berenson


Projection suivie d’une discussion avec Marisa Berenson, Milena Canonero (créatrice des costumes du film), Jan Harlan (producteur du film) et Sébastien Allard (musée du Louvre), animée par Aureliano Tonet, journaliste au Monde.


Film de Stanley Kubrick, G.-B., 1975, 185 min, version restaurée, DCP 4K Ultra HD
Avec Ryan O’Neal et Marisa Berenson
A l’occasion du 50ème anniversaire du film et de son édition en 4K Ultra HD


L’ascension et la chute d’un jeune Irlandais dans l’Angleterre du 18e siècle.
Pour élaborer la photographie, les décors et les costumes de son unique film historique, tourné en grande partie en lumière et en décors naturels, Stanley Kubrick s’est largement inspiré de la peinture d’époque. L’édition, en 2025, du film restauré en 4K Ultra HD pour son 50ème anniversaire, est l’occasion de redécouvrir cette fresque magistrale.

« Sorti en 1975, le film de Stanley Kubrick, Barry Lyndon, constitue l’un des exemples les plus accomplis des rapports entre peinture et cinéma. Désireux de réaliser un « film en costumes », le réalisateur jette son dévolu sur un roman d’aventures de William Makepeace Thackeray, publié en 1845, narrant l’ascension et la chute d’un jeune ambitieux dans l’Angleterre du 18è siècle. Mais Kubrick, d’emblée, casse les codes du genre en les portant à leur paroxysme. A partir de cette source anachronique et coulée dans la forme artificielle du roman picaresque, il entend donner à son film l’authenticité d’un reportage sur le 18e siècle ; il s’attache alors à le restituer avec la plus grande ressemblance, avec le plus grand « effet de réel ». Aussi filme-t-il en décors naturels, à Castle Howard, à Blenheim, à Stourhead, à Postdam ou à Ludwigsbourg, tourne-t-il en lumière naturelle, invente-t-il des dispositifs optiques pour éclairer les scènes nocturnes par des centaines de bougies, fait-il exécuter des costumes, des perruques, des maquillages avec la plus extrême précision historique. Il parvient ainsi à une beauté formelle inouïe qui marque définitivement le spectateur et classe Barry Lyndon parmi les plus géniales expressions du « film d’époque ». 
Sébastien Allard


Séance précédée d’une présentation, par la librairie RMN, à l’entrée de l’auditorium, d’une sélection d’ouvrages dont Barry Lyndon, Jan Harlan (dir.), préface de Sébastien Allard, textes de Marisa Berenson, Katharina Kubrick, Milena Canonero, Dominic Savage, Michel Ciment, Frédéric Lodéon, Darius Khondji, Jacqueline Fromonot, Amandine Rabier et Jordan Mintzer, design graphique Philippe Apeloig, éditions Simeio.