De Twombly à Morellet en passant par Anselm Kiefer, il est courant d’évoquer la présence des artistes contemporains au Louvre sous l’angle des « œuvres pérennes » conçues pour le musée. Pour répondre à ses commandes, les uns et les autres l’ont marqué, au plus profond de sa chair, en investissant ses murs ou ses plafonds.
Dialoguant avec le caractère in situ et monumental de ces illustres prédécesseurs, Luc Tuymans a peint quatre panneaux, de plus de 4 mètres, à la jonction des ailes Sully et Richelieu. Avec L’Orphelin, « la peinture revient au Louvre » résume Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains. Mais si elle revient au Louvre, c’est pour mettre en scène sa disparition : la fresque sera intégralement recouverte en mai 2025.