Un nouveau pharaon à l’entrée des Antiquités égyptiennes

De nouveaux ajustements muséographiques

À l’entrée du département (salle 337), la stèle du vizir Sénousret accueille désormais les visiteurs. Caractéristique des œuvres de l’Égypte pharaonique, elle représente son propriétaire assis devant un abondant repas et porte des inscriptions lui assurant la vie après la mort. Dans la salle adjacente (salle 333), le mastaba d’Akhethétep a été récemment restauré pour permettre aux visiteurs de mieux appréhender l’architecture funéraire égyptienne.

Dans les salles 336 et 335, une nouvelle chronologie de l’Égypte antique, une carte et un petit dictionnaire des dieux viennent compléter la nouvelle muséographie et permettent de comprendre la civilisation égyptienne et les égyptiens appréhendaient leur mythologie.

C’est dans ce cadre, enfin, que le Louvre installe un petit colosse en granit rose, déposé depuis 1926 au musée des Beaux-Arts de Dijon, où il était conservé dans les réserves.

Un pharaon de l’époque ramesside

Découverte sur l’île d’Éléphantine, à la limite du sud de l’Égypte, cette statue présente les attributs essentiels du pharaon : la double couronne représentant la Haute et la Basse Égypte, la coiffe appelée némès, le cobra sur le front et une barbe rectangulaire. Elle date vraisemblablement de l’époque ramesside (1295 – 1069 avant notre ère), au Nouvel Empire.

Elle présente la particularité d’être inachevée, comme le montrent l’aspect rugueux de la pierre et l’absence d’inscriptions. Après un passage au musée Granet lors de l’exposition « Pharaon, Osiris et la momie » (19 septembre 2020 – 26 septembre 2021), elle occupe désormais une place de choix dans la salle 334, dévolue aux techniques artistiques.