À l’occasion de l'entrée de Joséphine Baker au Panthéon le 30 novembre 2021, le musée du Louvre rend hommage à l'artiste et à la danseuse. Nous vous proposons de revenir sur le contexte artistique du monde de la danse au 20e siècle, dans lequel s’inscrit l’arrivée de Joséphine Baker en France, femme libre et symbole de modernité.
Une artiste engagée
Le musée du Louvre s’associe à l’hommage national rendu à Joséphine Baker ; elle est aujourd’hui la sixième femme à entrer au Panthéon. Son parcours de femme et d’artiste est pluriel, libre, engagé. Il a marqué profondément le monde du spectacle. Il illustre également le rapport étroit qu’entretient l’art, la danse en particulier, avec l’évolution de la société.
Enfant pauvre du Missouri, chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue à Broadway devenue vedette de music-hall adulée, égérie du Paris des années folles, militante engagée dans l’émancipation des noirs confrontés à la ségrégation raciale, résistante courageuse, Joséphine Baker est une femme d’exception.
Danse, mouvement, corps et modernité
En mars 2004 déjà, l’Auditorium du Louvre avait rendu hommage à Joséphine Baker, dans le cadre du cycle de films "Cinéma métis", en partenariat avec le musée du quai Branly. La diffusion de "Plantation" (extrait de 2 minutes d’un long métrage de J. Francis, La revue des revues) avait alors permis d’apprécier la modernité du numéro de Joséphine Baker.)
Pour des raisons juridiques, nous vous invitons à retrouver ces documents directement sur Internet (« La même » et « Plantation », avec Joséphine Baker)
Iconographie : Waléry (1866-1935) [Photographe] : Revue un vent de folie. Plantation. Joséphine Baker et le Thomson Jazz Orchestra Recueil. Théâtre des Folies-Bergère (1927)
Par ailleurs, deux conférences, organisées à l’Auditorium du Louvre, ont illustré l’évolution de la danse, art du mouvement qui renouvelle la représentation du corps humain. Au début du XXème siècle, les représentations du corps et du mouvement sont alors, par la liberté qu’elles incarnent, en rupture avec la tradition.
À revoir :
Georges Vigarello. Le corps et le mouvement. L’explosion de la modernité (XXe siècle), Auditorium du Louvre, le 22 avril 2013
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Martine Kahane : Le spectacle à la croisée des arts. La danse à l'avant-garde, Auditorium du Louvre, le 4 décembre 2014
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Anne Decoret-Ahiha, « L’exotique, l’ethnique et l’authentique », Civilisations [En ligne], 53 | 2005, mis en ligne le 24 janvier 2009 : lire l'article
Decoret Anne, L'exotisme et la danse. Clés d'une recherche. In: L'Homme et la société, N. 127-128, 1998. Cinéma engagé, cinéma enragé. pp. 159-169 : lire l'article
Présentée dans les salles du département des sculptures depuis 1877, la porte du palais Stanga a fait l’objet d’une importante restauration. Le résultat en est impressionnant, qui restitue au décor sa lisibilité et permet d’apprécier la grande finesse de la sculpture.
Depuis 2016, le Louvre va à la rencontre des publics les moins familiers du musée, dans le cadre de son programme « Le Louvre chez vous ». Soutenu par la Préfecture de la Région d’Île-de-France, ce dispositif vise à rapprocher les grands établissements culturels nationaux des quartiers prioritaires. Neuf villes ont ainsi été jumelées avec le musée. Parmi elles, la ville de Cergy, dont la convention de partenariat a été signée officiellement le 18 juin dernier, en présence d’une centaine d’habitants, d’agents municipaux, d’élus et des équipes du musée.
Marlene Dumas, née en 1953 en Afrique du Sud et installée à Amsterdam depuis plus de quarante ans, s’est imposée comme l’une des figures majeures de la peinture contemporaine. Première artiste femme à rejoindre la tradition des grands décors peints et des commandes in situ du Louvre, elle présente – à l’occasion de la réouverture du pavillon des Sessions, rebaptisé Galerie des Cinq Continents – Liaisons, un ensemble de neuf toiles spécialement conçues pour le mur de retour à l’entrée de la Porte des Lions.